LE MAL QUI VIENT
Ce bref essai procède d’une idée à première vue insupportable : le temps est passé où nous pouvions espérer, par une sorte de dernier sursaut collectif, empêcher l’anéantissement prochain de notre monde…
Présentation de l’éditeur :
Le temps commence donc où la fin de l’humanité est devenue tout à fait certaine dans un horizon historique assez bref : autrement dit quelques siècles.
Que s’ensuit-il ? Une chose également insupportable à concevoir consistant, pour le plus grand nombre, à jouir en hâte : tout détruire va devenir non seulement de plus en plus tentant (que reste-t-il d’autre si tout est perdu ?), mais même de plus en plus raisonnable.
La tentation du pire, à certains égards, anime d’ores et déjà ceux qui savent que nous vivons les temps de la fin.
Sous ce jour crépusculaire, le mal, la violence et le sens de la vie changent de valeur et de contenu. Pierre-Henri Castel explore ici quelques paradoxes de ce nouvel état de fait, entre argument philosophique et farce sinistre. Êtes-vous prêts pour la fin du monde ?
Pierre-Henri Castel est philosophe, historien des sciences et psychanalyste.
Ce qu’ils en disent
Cet essai, tout à fait passionnant, tient une place à part dans l’abondante littérature sur l’effondrement de l’humanité, voire sa disparition, du fait de la psychose de l’accumulation qui la gouverne.
L’espoir au bout du désespoir…
Exercice de philosophie expérimentale, cet essai se présente comme l’élaboration d’une hypothèse de la fin du monde, non pas dans le cadre apocalyptique des religions qui promettent ensuite le renouveau, mais comme une fin définitive dans le temps historique, celle que vivront nos descendants.
Nous sommes entrés dans le temps de la fin dont les symptômes se multiplient déjà. Alors tout change et le Mal devient la catégorie totalisante de notre humanité finissante. Cette hypothèse est brillamment argumentée dans un style qui rappelle quelquefois le philosophe Cioran.
La lecture de ce texte décapant est aussi à conseiller à toutes celles et à tous ceux qui forment un projet de procréation !
Sa petite biographie
Ancien élève de l’École normale supérieure (rue d’Ulm) (1982), agrégé de philosophie, docteur en philosophie et docteur en psychologie clinique et pathologique, il est directeur de recherche au CNRS.
Il vit et travaille avec Sarah Chiche, psychanalyste et co-auteur de la tribune publiée dans Le Monde en janvier 2018 sur la « liberté d’importuner ».
Il est psychanalyste, membre de l’Association lacanienne internationale.
Découvrez son article Wikipedia ici !
© Franck Sallaberry pour Collapsologie Académie.
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