Bear GRYLLS
Bear Grylls (de son vrai nom Edward Michael Grylls), né le 7 juin 1974 à Donaghadee en Irlande du Nord, au Royaume-Uni est un alpiniste, aventurier et écrivain britannique.
Bear Grylls a vécu en Irlande jusqu’à l’âge de 4 ans. Il a étudié successivement à l’école Ludgrove, au Eton College et au Birkbeck College de l’université de Londres, où il a obtenu un diplôme en études hispaniques en 2002. Il parle anglais (sa langue maternelle), espagnol et français. Entre 1982 et 1987, il est scout.
Ancien soldat des forces spéciales (SAS), il est surtout connu pour son émission de téléréalité intitulée Seul face à la nature (Man vs. Wild) diffusée aux États-Unis, au Canada, en Australie, en Nouvelle-Zélande, en Inde, en France et en Belgique. Bear Grylls est le plus jeune Britannique à avoir grimpé l’Everest à l’âge de 23 ans. En juillet 2009, il est promu le plus jeune chef de l’association britannique de scoutisme à l’âge de 35 ans.
Ce que nous apprécions chez lui :
Bear Grylls a fait émerger à la télévision le principe de survie dans la nature… Ce qui est bon… Cependant, pour créer du sensationnel dans ses émissions, il en a parfois trop fait… Privilégiant les franchissements dangereux sur des tyroliennes de fortune par exemple à ce que le bon sens dicte en général : marcher même deux heures pour contourner un cours d’eau et éviter de se blesser aux mains, de tomber et de se casser une jambe, ou de se mouiller, d’attraper froid et de tomber très malade…
Des erreurs à éviter…
En effet, en situation de survie, la moindre blessure peut être fatale, et donc, quand on mène un groupe, il faut toujours privilégier l’intégrité physique de ses membres. En situation d’effondrement, il n’y a pas d’autre urgence que celle de survivre, de s’organiser avec sa famille et ses proches : sa tribu… D’autant que l’on n’a généralement plus de métro à prendre… Blesser un de ses coéquipiers en prenant la mauvaise décision, voilà ce qui créé de l’urgence… Souvent fatale pour d’autres membres du groupe.
Si vous regarder les Indiens d’Amazonie progresser dans la forêt, vous noterez qu’ils le font en silence et très lentement… Pas en roulant des mécaniques… Car ils savent que la précipitation peut être mortelle…
Bref, à l’inverse de ce que dit ou fait Bear Grylls : on ne boit pas son urine, c’est toxique… On ne mange pas de viande sauvage, c’est plein de parasites… On ne va pas défier les ours, on les évite… car ils courent plus vite que vous, ont un odorat extraordinaire pour vous tracer, et ne sont gentils qu’en peluche.
Petit rappel de la règle de trois en survie…
En situation de survie ce ne sont pas les Rambo qui s’en tirent, ceux sont les plus intelligents… On peut survivre à trois secondes d’inattention, à trois minutes sans oxygène, à trois jours sans eau, à trois semaines sans nourriture, à trois mois sans contacte humain avant de subir des troubles psychologiques. Au-delà… C’est souvent fatal.
Une gamme d’outils et de trousses de survie…
Business oblige Bear Grylls a fait la promotion d’une gamme d’outils de survie à dominante orange. Il commercialise également, en partenariat avec la marque Gerber, des trousses de secours bien faites mais qui n’offrent pas forcément de valeur ajoutée face à d’autres produits de la concurrence moins chers. Ceci dit, ces trousses ont le mérite d’exister.
Un modèle humain très inspirant mais pas forcément à suivre…
Nous apprécions Bear Grylls sur le plan humain. Nous sommes entourés de Bear Grylls dans notre organisation. Moins spectaculaires, plus efficaces. En effet, ses émissions sont réalisées dans des cadres exotiques et spectaculaires qui ne servent à rien, en France ou en Europe. Inutile chez nous de savoir tuer et manger un serpent, en cas d’effondrement… Il vaudra mieux savoir chasser le sanglier et pêcher dans nos rivières pour nourrir notre équipe. Cependant l’esprit de Bear Grylls, ancien SAS, reste bon. Offensif, audacieux, vigilant, responsable, brave et doté d’humour… Ce qui est bon en situation extrême.
Bear Grylls n’est pas forcément un modèle professionnel à suivre mais un modèle humain inspirant. Il a la vertu d’incarner de façon sympathique l’esprit de la survie dans des paysages extraordinaires. Il apprend au grand public les bases des réflexes à adopter pour dépasser des situations qui semblent perdues… Nous savons que le mental est le plus important face au chaos ; qu’il ne fait jamais s’avouer vaincu. C’est ce que nous apprend Bear Grylls, et c’est essentiel.
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