L’Humanité en Péril, virons de bord toute !
Un livre stimulant, urgent et engagé écrit par Fred Vargas une des meilleures écrivaines de polars français !
Présentation de l’éditeur :
« Mais bon sang, comment vais-je m’en sortir de cette tâche insensée ? De cette idée de m’entretenir avec vous de l’avenir du monde vivant ? Alors que je sais très bien que vous auriez préféré que je vous livre un roman policier. Il y a dix ans, j’avais publié un très court texte sur l’écologie. Et quand on m’a prévenue qu’il serait lu à l’inauguration de la COP 24, c’est alors que j’ai conçu un projet de la même eau, un peu plus long, sur l’avec de la Terre, du monde vivant, de l’Humanité. Rien que ça.»
Ceux qu’ils en disent :
Ceux qui n’aiment pas…
« Lors de l’émission « La Grande Librairie » de ce mercredi 1er mai, je me suis demandé si François Busnel n’avait pas servi quelques verres à Fred Vargas pour l’aider à désinhiber sa timidité et sa modestie : elle a tenu le crachoir pendant toute l’émission, à la limite de la grossièreté vis-à-vis des autres invités.
Je me suis trompée : elle n’avait pas bu, tout ce bouquin est écrit comme elle a parlé pendant l’émission. S’il est vrai que notre terre va à la catastrophe, énumérer des tonnes d’études scientifiques réalisées par d’autres, et proposer des solutions lilliputiennes ne la sauvera pas.
Je regrette d’avoir acheté ce bouquin. Je continuerai pourtant à lire avec plaisir les pérégrinations d’Adamsberg.
Désolée, Fred Vargas. »
Un autre avis négatif…
« Ce livre est nul, mal écrit et proposant des actions qui sont à côté de la plaque.
Pour se faire une idée plus exacte du problème qui nous est posé à tous, je vous suggère de lire, par ordre chronologique potentiel d’occurrence : le rapport Meadows pour l’effondrement de notre modèle de société ( on est sur le scénario 2) ; « Six degrés « pour la catastrophe climatique qui se prépare degré par degré ; et Requiem pour l’espèce humaine si nous ne parvenons pas à revenir dans les limites acceptables par la planète .
Le seul mot important, jamais mentionné par Fred Vargas, est Décroissance ; un mot qui fait peur à tous les économistes et tous les politiques, et pourtant le seul qui permettrait de sauver notre espèce. La Terre elle se passera très bien de nous. Enfin si vous voulez comprendre pourquoi nous en sommes arrivés là, la Thermodynamique de l’évolution vous apportera la réponse. Cdlt »
Ceux qui aiment…
« Je ne connaissais pas cette auteure avant son témoignage dans l’émission la Grande Librairie qui m’a interloqué, pour une fois, une scientifique, sans être hystérique (comme l’autre écolo qu’on a vu dans l’émission de Pascal Praud …) explique calmement pourquoi on va droit dans le mur … j’ai donc décidé de lire son livre.
Ça fait un moment qu’on connaît le sujet, ce n’est pas nouveau ; mais pour une fois, quelqu’un tente une approche globale et cherche à démontrer, point par point, que presque tout est lié, rien de trop surprenant encore une fois, mais le fait de le lire avec des arguments et des faits conforte cette vision et fait froid dans le dos …
Je recommande donc ce livre, accessible à tous, qui permet de prendre conscience de la situation et des enjeux.
Essayons de rattraper le retard et servons-nous de cette démonstration pour influer sur l’avenir. Le monde s’est perdu depuis l’après-guerre dans une course à la mondialisation.
Une course sans garanties aucune alors qu’il fallait déjà, dès cette époque, moderniser nos modes de consommations et adopter une approche plus vertueuse pour tous les process industriels et agroalimentaires …
Hélas, les dirigeants de l’époque avaient de toutes autres ambitions, maintenant nous le savons. »
Un autre avis…
Merci Fred Vargas d’avoir écrit ce livre. En plus d’être une lecture indispensable, elle reste plaisante. Bon quand même moins que les policiers que nous nous réjouissons de lire à chaque nouvelle parution. Les ayant tous lus, je suis obligé d’attendre le suivant.
Bon, pour ce volume, ce qu’il faut dire c’est que le message est important et que les recherches entreprises par Fred sont vraiment importantes et fort intéressantes. Mais il y a quand même quelques points sur lesquels je ne suis pas d’accord et tiens à en parler ici.
Si on peut clairement reprocher l’attitude climatosceptique de certains dirigeants, que dire des nôtres qui lèvent des taxes pour le climat et qui les emploient à 90% pour boucler leurs budgets. En Europe, nous sommes dans le grand mensonge.
Nos dirigeants utilisent le climat pour être élus et l’oublient dès le lendemain. Ce thème n’intéressant pas les lobbies de la finance, de l’énergie ou de l’agroalimentaire. Quant à la Chine, oui ce sont les plus gros pollueurs, mais ce sont aussi ceux qui investissent le plus dans des solutions vertes.
Ils investissent avec de vraies convictions. Ils sont d’ailleurs à la base et les principaux financiers de bien des projets solaires en Moyen-Orient. L’Européen a la critique facile alors que c’est certainement le plus gros pollueur par habitant. Et il croit ses gouvernants qui prétendent être impliqués, alors que ce sont juste les plus grands menteurs.
Ceci dit, ce livre ne parle pas politique ou si peu. Mais il est à lire pour que nous fassions ce que nous pouvons. Bonne lecture. »
Nous vous invitons à faire votre avis…
Notre avis engagé :
Personne ne peut reprocher à Fred Vargas d’avoir eu envie d’écrire cette longue missive, comme un cri d’alerte et d’alarme pour réveiller les lecteurs qui l’aiment… N’oublions pas qu’elle a été chercheuse au CNRS pendant 15 ans.
Après la Cop 24, après que l’ONU déclare que nous sommes face à la plus grande tragédie de l’humanité, effrayée par un monde trahi par ses leaders politiques et décideurs économiques qui ne pensent qu’au pouvoir ou à l’argent. Un monde livré au soi-disant progrès technologique qui efface de plus en plus l’humain tout en exploitant toutes les ressources naturelles terrestres – elle n’a plus pour seule alternative que de réveiller les consciences.
Fred Vargas se dit affolée et indignée par la condition de milliards d’êtres humains devenus de simples consommateurs sans espoir, sans esprit critique et manipulés par les réseaux. Merci la servitude volontaire…
Aujourd’hui, nous sommes intoxiqués et prisonniers dans nos propres maisons, la toile mondiale nous enveloppe comme un filet, contraignant de plus en plus nos mouvements et nos pensées dans un mainstream abêtissant et sirupeux, faussement impertinent, que nous pensons intelligent : vive Netflix…
De sa plume percutante, Fred Vargas partage ici dans un style accessible et très « vivant » le fruit de ses recherches pour qu’aucun d’entre nous ne puisse dire : je ne savais pas.
C’est un cri d’alarme avec des orientations et des idées concrètes pour modifier nos comportements et contribuer à sauver notre planète.
Une invitation à se prendre par la main et à agir, sans forcément alimenter le système. Ce même système qui est tellement alourdi par les différents lobbies et les structures hyper hiérarchisées d’un autre temps qu’il est dans l’incapacité totale de prendre les mesures qui s’imposent.
C’est à chacun de s’informer et de prendre en main à son niveau si ce n’est la reconstruction au moins la préservation de notre belle planète.
Merci chère Fred Vargas pour toutes ces informations, même s’il est vrai que nous aurions aimé que vous fassiez aussi un catalogue des solutions à la hauteur des enjeux… Peut-être dans un autre livre ?
Sa petite biographie :
Fred Vargas, nom de plume de Frédérique Audoin-Rouzeau, née le 7 juin 1957 à Paris, est une écrivaine, une archéozoologue et médiéviste française. Elle est connue pour ses romans policiers qui mettent en scène, pour la plupart, le commissaire Adamsberg. Ses livres ont été adaptés au cinéma et à la télévision.
Avant de devenir une romancière de polar célèbre, Fred Vargas a été chercheuse pendant 15 ans au CNRS.
© Franck Sallaberry pour L’Académie de Collapsologie.
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